Rétrospective
Astérix – 1983 à 2017
Faux
départ ! Retournez à vos marques !
Après un premier
jeu vidéo quelque peu chaotique, il semblait urgent de corriger la
trajectoire avant que notre icône nationale de la bande-dessinée ne
passe aux oubliettes de l'univers vidéoludique. Le premier jeu
divisant les avis devait vite être oublié et remplacé par quelque
chose de plus original et surtout de bien meilleure qualité.
Épisode
2: Obélix – Atari 2600 – 1983
La partie commence
après un pression sur le bouton d'action et nous montre un stage
plutôt vaste. Vous dirigez Astérix qui se balade au sein de
couloirs; couloirs disposants de passages représentés par des
traits mauves pour passer d'un couloir à un autre; et qui a la
faculté de rendre les romains qui y patrouillent momentanément
assommés. On reconnaît très facilement notre personnage au casque
ailé mais aussi le personnage de la jaquette, à savoir Obélix qui
bouge de lui même d'un bout à l'autre du couloir où il se trouve.
Le
principe est simple, lorsqu'Astérix croise un romain, il se retrouve
pétrifié de peur, puis une fois qu'Obélix se trouve juste au
dessus, appuyer sur le bouton d'action permettra à Obélix de faire
un petit lancer de menhir sur le malheureux romain sonné afin de le
rendre définitivement hors service. Une fois disparu, le romain
laisse derrière lui non pas des lettres comme on pourrait le croire
mais des chiffres romains, tout simplement le score que vous rapporte
votre prise. Mais attention, si vous ratez votre coup et que le
menhir n'atteint pas sa cible, lorsque le romain se réveillera il
sera alors fou de rage, il avancera alors plus vite et aura la
faculté de mettre Astérix K.O. Soyez donc bien sûr de votre coup.
Une fois encore,
vous disposez de trois vies pour obtenir le plus haut score possible.
Mais surprise ! Il arrive que Panoramix apparaisse dans le couloir
d'Obélix pour distribuer un peu de potion magique qui vous rends
temporairement invincible et vous permet de faire le travail vous
même sans l'aide de menhirs.
Comme tous les jeux d'arcades, le niveau augmente progressivement en fonction des romains que vous éliminez. Mais rassurez-vous, le challenge est ici beaucoup plus agréable à relever que sur le premier jeu, et ce pour la bonne raison que cela ressemble enfin à quelque chose et que l'on peut prendre du plaisir à y jouer.
Niveau graphismes,
c'est magnifiquement fluide, bien qu'un peu simpliste. Toutefois, les
sprites et leur code couleur permettent vraiment bien d'identifier
les personnages, ce qui rend l'univers bien plus réaliste et
cohérent. De plus, les romains sont assez bien modélisés, bref. En
jugeant avec le recul des performances d'une VCS, on dira que c'est
un rendu tout à fait honorable. Bon les rageux trouveront qu'il y a
un gros paradoxe de l'axe Z mais bon, ça ne rend pas le jeu mauvais
pour autant !
Niveau sons, on
retrouve toujours quelques petits ''bips'' pour presque chacune de
vos actions mais surprise numéro deux: Il y a de la musique ! Ce qui
rend le jeu beaucoup plus agréable et surtout apprécié c'est bien
l'apparition de Panoramix sous une petite musique. Très courte
certes mais c'est de la musique, et les jeux VCS musicaux sont plutôt
rares !
Niveau scénario,
visiblement c'est une journée ordinaire dans le village des fous.
Les romains pétrifiés pendant leurs patrouilles finissent écrasés
sous quelques menhirs faits main.
Pour ce qui est de
la durée de vie, on ne s'en lasse pas. C'est de l'arcade certes mais
au moins, la meilleure réalisation du jeu le rend bien plus
intéressant et nous pousse à jouer un peu plus longtemps.
Enfin pour ce qui
est de la jouabilité, rien d'insurmontable en tous cas. Le truc
marrant c'est que le jeu introduit un petit plus qui sera repris dans
bon nombre de jeux: le Power-up. En effet, lorsque
Panoramix passe et distribue sa potion magique, vous allez plus vite
et vous pouvez taper plus fort. Le principe même de tout power-up
qui se respecte. De plus, alors qu'il fallait deviner dans le premier
jeux quels items étaient dangereux ou pas, ici tout est très
intuitif. On sait que les gaulois adorent mettre une petite raclée
aux romains de temps en temps, puis on devine rapidement à quoi
servent les traits qui séparent les tracés des patrouilles
romaines.
Pour conclure, on
peut dire que les développeurs se sont vite rattrapés de leur
première esquisse avec ce jeu. Ce n'est pas un chef d’œuvre mais
il a le mérite d'être ... Bien. C'est un bon jeu.
À suivre.
Fiche
Technique :
Nom : Obélix
Date de sortie en
France : 1983
Éditeur : Atari
Développeur : Atari
Intérêt en
ludothèque : 5/5
Intérêt en
collection : 5/5
Côte : 15 à
25€ en loose
30 à 50€
complet
Sources :
-
101Hardcore_Gaming.net, article Astérix.
- Astérix.com, section le musée des jeux vidéos.
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