dimanche 9 décembre 2018

N° 296 – Sly Raccoon






Titre : Sly Raccoon
Plate-forme : Playstation 2
Date de sortie : 23 Septembre 2002
Développeur : Sucker Punch
Éditeur : SCEE










J'A-DORE la série Sly Copper. Le seul truc que je regrette dans cette série c'est qu'elle soit née en même temps que Ratchet & Clank et Jak and Daxter sans qu'elle eu autant de renommée. Certes il fait quelques apparitions dans des jeux random comme Playstation All Stars Battle Royale ou Playstation Move Heroes, mais rien de bien folichon quand on connaît la qualité de la série. Alors ok, mes tests sont tout sauf objectifs mais là, je pense que je vais pas mal diviniser la série ^_^ C'est parti !

Niveau graphismes, le jeu utilise un style génial que beaucoup adorent : le cel-shading. Remémorez-vous The Legend of Zelda the Wind Waker et vous verrez ce qu'on entend par cel-shading ;) Les environnements sont destructibles et interactifs, les arrière-plans comme les premiers sont soignés et aux petits oignons. Les personnages ne sont pas seulement immobiles mais ont des petites mimiques quand on ne touche pas à la manette. On ressent ainsi l'agilité de Sly à tout instant rien que par la fluidité de ses mouvements.
Les ennemis changent d'un monde à l'autre et savent avec originalité utiliser la faune anthropomorphe. Les combats contre les boss sont toujours de grands moments. Je ne sais pas trop comment surenchérir là dessus. Si tiens, sur les cinématiques. Le jeu dispose de scènes en dessin-animé superbes, plus dans le ton de la jaquette que des graphismes in game. Si vous êtes suffisamment doué d'ailleurs, vous pourrez débloquer des cinématiques du jeu japonais qui sont encore plus radieuses et totalement dans le style des animés. Sly Raccoon est vraiment d'une beauté à toute épreuve.

C'est vraiment avec le début des années 2000 qu'on a commencé à voir de plus en plus
de bons doublages VF pour un jeu vidéo.


Niveau musique, c'est bien simple : j'adore. Pour le prologue en France, petite musique à l'accordéon stylée, des xylophones pour le triangle de Galles, du rock pour Mesa City, un orchestre pour Haïti, des instruments asiatiques pour la Chine, et de la musique informatique pour le monde final. Elle s'adapte toujours parfaitement à la situation et l'ambiance, sait se faire discrète quand il le faut (la mélodie se coupe quand on est en mode ''caché'' pour ne laisser que des petites percussions discrètes comme des clochettes ou des cymbales) et se faire épique, notamment pour les gros passages d'actions comme les courses, les séquences de tir ou tout simplement les Boss. Juste bravo.

Money money money ♫

Niveau durée de vie, l'histoire vous prendra un bon moment, mais le jeu est tellement prenant qu'il vous incitera à aller jusqu'aux 100%. Dans chaque niveau ou presque, vous trouverez des bouteilles vertes avec un point d'interrogation. Dans chacune d'elles se trouve un indice qui permettra d'ouvrir la chambre forte du niveau. Dans chaque chambre forte se trouve un bonus, une anecdote ou nouveau coup pour Sly. D'ailleurs petite incitation pour que vous les cherchiez, certains vous permettent de tomber dans l'eau ou dans le vide sans subir de dégâts, seuls les ennemis vous en infligeront. De rien, c'est cadeau.

Niveau gameplay, arh... Le gros nostalgique des années 2000 que je suis est servi ! Les niveaux sont tous très diversifiés et font varier le gameplay les uns après les autres. Des courses, des séquences de tir, des fusillades, des escape levels (courir non pas vers l'écran mais vers le joueur car poursuivi par un ennemi). Ah et évidemment, on sent une grosse inspiration de Metal Gear Solid :)

Le jeu est un mélange de plateforme et d'infiltration extrêmement bien mené. Sly peut grâce à ses talents de voleurs repérer des zones avec lesquelles il peut interagir. Il peut se glisser sous des tables, longer des rebords, se cacher dans des tonneaux, devenir invisible, marcher sur des cordes ou des rails, s'accrocher à des anneaux grâce à sa serpe, bref... Un sacré couteau suisse. En parlant de couteau, vous aurez probablement remarqué son arme : sa serpe. Il s'agit d'une arme qu'il a hérité de son père et qui lui sert dans tous ses cambriolages. Elle lui sert aux mouvements développés juste au dessus (liste non-exhaustive) mais aussi à se battre.
Sly ne peut pas encaisser de coups, s'il s'en prend un, c'est la mort. Cependant, vous pouvez tromper la mort de plusieurs façons. Récupérez des pièces en nombre conséquent et vous pourrez trouver un porte-bonheur d'argent qui vous permet de prendre un coup, puis en or qui peut en supporter deux. Puis comme je le disais, des coups spéciaux cachés dans les coffres à indices vous rendent insensibles aux dégâts de chute ou encore aux noyades. Juste génial.
Enfin dernier truc génial, les capacités de Sly et leur manifestation dans le jeu. En fait, Sly dispose de plusieurs coups spéciaux (assez spectaculaires au passage). Le saut en flèche du ninja pour atterrir sur des tout petits points comme une antenne sur un toit ou un pic dans une fosse piégée est le plus représentatif (il y en a bien d'autres, un majeur à débloquer à chaque monde, un peu comme Crash Bandicoot 3 sur Playstation). Mais le mieux, c'est comment ils ont modélisé l'interactivité possible ou non avec des éléments du décor. Le jeu appelle ça les ''sens de voleurs'', ce sont des petites étoiles bleues qui apparaissent quand Sly peut interagir (ramper sous une table, marcher sur une corniche, se cacher derrière un mur, grimper à une corde, sauter sur des points, etc etc). C'est juste brillant ! … Et esthétiquement très joli à regarder ^_^


Les jeux d'ombres et de lumières sont parfaitement maîtrisés...
...Tout comme les environnements en extérieur.

Reste enfin le scénario. L'histoire raconte celle de Sly Cooper (oh surprise, comme le titre du jeu !), un raton-laveur issu d'une grande famille de maîtres voleurs, c'est-à-dire qu'ils ne s'en prennent qu'à d'autres voleurs uniquement (comme quoi les voleurs ont un code d'honneur ici ^_^ ). Mais un jour, quand Sly était enfant, un groupe de rivaux nommé les cinq maléfiques a pris d'assaut la demeure familiale, tuant les parents de Sly et réduisant en morceaux le Volus Ratonus, un livre se transmettant dans la famille considéré comme la bible des voleurs. Le temps ayant passé, il vous reviendra la lourde tâche de retrouver chacune des pages égarées du précieux livre, venger l'affront de votre famille et prouver que vous êtes bien digne du nom des Cooper. Vous affronterez ainsi tour à tour les membres des cinq maléfiques... Le scénario est certes simple mais le fait d'avoir une lignée entière de voleurs qui a traversé les âges permet une richesse de développement assez incroyable (et en même temps de justifier presque n'importe quoi ha ha). Combinez cette intrigue principale avec une pseudo romance avec le flic qui vous pourchasse en permanence, alias Carmelita Montoya Fox, et on se retrouve avec un univers certes classique mais en tout cas très riche, et prometteur pour d'éventuelles suites.

Les lumières bleues des sens de voleur (avec lesquelles Bentley s'amuse à briser le
4ème mur ^_^ )

Que retenir donc ? Très impressionnant ! On se retrouve avec un concurrent sérieux à Ratchet & Clank et Jak and Daxter inspiré de Metal Gear Solid, très plaisant à jouer, facile de prise en main et à la difficulté progressive. Musiques géniales, personnages attachants et richesse d'univers feront que Sly Raccoon marchera, ce au point de nombreuses références dans d'autres séries et médias. D'ailleurs, saviez vous que Sly apparaît dans le controversé film Ratchet & Clank ? Ou qu'une statue de romain-Sly apparaît à la place Saint-Marc dans Astérix & Obélix XXL 2, ainsi qu'un van du gang de Cooper en mode charrue à l'entrée de Las Vegum ?



Note JV.com : 16/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 17,1/20
Note Gamekult.com : 8/10
Note Personnelle : 16/20

N'hésitez pas à faire part de votre ressenti sur ce jeu si vous y avez déjà joué, ou ce que vous avez pensé de la critique dans les commentaires ! :) 

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