dimanche 26 juillet 2020

N° 773 – Burnout 2






Titre : Burnout 2 : Point of Impact
Plate-forme : Nintendo Game Cube
Date de sortie : 9 Mai 2003
Développeur : Criterion Games
Éditeur : Acclaim










Alors par où commencer ? Si tiens je sais ! Sachez avant toute chose que ce jeu est un de ceux qui m'ont le plus marqué dans mon enfance. Je l'ai tellement parcouru que je connais presque chaque circuit par cœur (c'est dire). Mais bizarrement, cela ne m'a pas incité plus que cela à poursuivre dans la série des Burnout. Bien que j'ai d'autres opus de la série dans ma collection, celui-ci est le seul jeu auquel j'ai vraiment joué assidûment. Je ne saurais pas l'expliquer mais en attendant, je saurais parfaitement vous démontrer pourquoi il s'agit d'un des meilleurs jeux de course de sa génération, et même encore aujourd'hui. Preuve en est, pour les besoins du test je me suis refait le jeu dans son entièreté, et c'est toujours autant un bonheur de le parcourir ! Démonstration ;)

Premier objectif: Débloquer cette voiture SUR-PUI-SSANTE !

Premièrement niveau graphique, le jeu était très impressionnant pour son époque. Déjà pour ce qui est de l'esthétique simple, les décors et les ''circuits'' sont superbes. Les détails fourmillent et les animations donnent vie au monde dans lequel vous roulez. De même, les effets de lumière et d'ombres sont superbes et rendent super bien à l'écran. Les véhicules sont parfois originaux, parfois clichés, mais surtout très bien modélisés.
La fluidité d'image quant à elle est absolument géniale. Pour comparer avec la série des Need for Speed (à l'époque je précise), Burnout me semblait bien plus vif et nerveux et l'affichage ne souffre d'absolument aucun ralentissement.
Enfin le point le plus spectaculaire, les accidents. Burnout a un concept assez sympathique, la course en milieu urbain, au beau milieu de la circulation. De fait, une mauvaise gestion de dérapage ou le soleil dans les yeux et c'est le crash assuré. Vous repartez presque aussitôt bien sûr, un crash n'est pas synonyme de game over, mais les scènes d'accident sont incroyablement bien faites pour l'époque. Bon de temps en temps, on peut avoir quelques doutes sur le fonctionnement des lois de la physique vu certains crashs mais bon, on ne joue pas un jeu vidéo pour y voir une représentation fidèle de la réalité (surtout dans un Burnout ha ha !).

                
Erf, ce petit soufflement de nez sadique quand vous savez
que votre adversaire s'est raté lamentablement ... extase !
Les replay du mode crash sont très impressionnants,
tout comme ceux des courses classiques (les dégâts chiffrés en moins)

Niveau sonore, les musiques sont également super cool. Contrairement aux opus modernes, pas de chansons, uniquement des musiques. Mais elles n'en sont pas moins prenantes, l'ambiance rock/electro/métal correspond parfaitement au ton rapide et nerveux des courses endiablées proposées par le titre.
Concernant le sound design, il sait se faire discret tout en apportant une touche de réalisme. Que ce soit par le bruit des moteurs, des fracas lors des crashs ou de la circulation tout simplement.



Niveau durée de vie, comptez une bonne vingtaine d'heures pour terminer chaque défi proposé par le jeu. Après, je trouve qu'il est assez dommage que la deuxième moitié du jeu ne soit en réalité que les circuits de la première moitié mais en sens inverse. Un mode qui aurait pu être sympathique pour rallonger considérablement la durée de vie aurait été un mode balade comme dans Driver car au bout de plusieurs coupes, on peut constater aisément que toutes les courses se déroulent dans une seule grande carte, un peu comme dans les Burnout modernes (comme Paradise). Mais bon, la difficulté croissante impose déjà un beau challenge en soi, qui plus est assez divertissant.

Vous pouvez cumuler les jauges de boost indéfiniment, tant que vous n'avez pas d'accidents et que vous la remplissez en continu. Mon record ? Burnout x10 ^_^

Pour ce qui est enfin du gameplay, c'est là encore un presque sans-fautes. Pour résumer le concept de Burnout, vous effectuez des courses sur la voie publique, donc au beau milieu des autres automobilistes. Comme je l'ai déjà dis, les accidents sont très probable dans de telles conditions (et surtout à de telles vitesses car les compteurs affichent fièrement entre 100 et 150 MILES par heure, soit environ 240 kilomètres par heure si je ne me trompe pas). Ainsi, quand vous avez un accident, la caméra passe de la vue standard derrière vous pour vous montrer la scène sous un autre angle. Quelques secondes après, vous repartez comme si de rien n'était (et heureusement, sinon ce serait probablement bien plus frustrant). Le jeu propose différents types de challenges. Des courses simples à 4 concurrents sur plusieurs tours ou sur un seul tracé comme une étape du Tour de France, un mode ''poursuite'' vous vous devez arrêter des criminels avec une voiture de police en lui rentrant dedans à plusieurs reprises (très sympa), et un mode crash où vous devrez provoquer un maximum de dégâts (vraiment dur sur la fin). Expérience assez variée donc. J'ai souvent vu à propos de ce jeu que justement c'était la porte ouverte à la répétitivité, mais je n'ai pas le même avis sur la question. Je pense plutôt que le fait d'alterner les défis et donc bouleverser les règles du jeu change totalement notre façon de conduire et a un effet bénéfique sur cette dernière car on apprend à mieux maîtriser son véhicule d'une part, et la physique du jeu d'autre part. On apprend à ne plus se faire avoir par les mêmes chausse-trappes ou pièges à cons et on progresse, en même temps que la difficulté croit.

Il y a une grande variété de véhicules pour plusieurs styles de conduite axés sur la vitesse de pointe, l'accélération ou encore la tenue de route.
Le changement de météo dynamique est plutôt joli mais n'altère pas la conduite. Dommage quelque part, ça donnerait plus de challenge, mais vu la difficulté de certaines courses, c'est plutôt tant mieux ^^

Concernant la conduite, c'est très accessible mais en même temps ce n'est pas aisé à maîtriser. Oui je vais expliquer, une minute ! Grossièrement, il n'y a que quatre touches de réellement utiles. Accélérer, frein à main (pour déraper), le boost et la vue derrière. Cela semble simple en apparences (et ça l'est techniquement). Cependant, si vous voulez gagner toutes les courses, la maîtrise des dérapages contrôlés et des techniques de remplissage de la jauge de boost est indispensable et n'est pas si facile. Heureusement, avant de vous lancer dans le jeu, on vous proposera quelques épreuves à bord d'une voiture d'auto-école (la blague) pour apprendre toutes les techniques utiles du jeu comme les dérapages, la course à contre-sens, le frôlement d'autres véhicules, etc, ce qui vous sert à remplir votre jauge de boost.

Une consigne pareille en auto-école, ce serait assez affolant :p

Pour résumer, la technique pour gagner c'est : une maîtrise parfaite de son véhicule, une excellente connaissance des circuit … et un peu de chance pour espérer qu'une bagnole ne se soit pas foutue à un endroit improbable pour vous arrêter en pleine course alors que vous aviez une trajectoire superbe !!

Ahem, pardon ! Bref, pour conclure, Burnout 2 est une excellent jeu de course. Rapide et nerveux, sa difficulté n'est pas un défaut en soi. Voyez plutôt cela comme une règle inhérente au jeu, un élément avec lequel il faut compter pour pouvoir avoir une expérience de jeu idéale. Mon seul véritable reproche serait d'avoir assez peu de circuits finalement. Une dizaine de plus (et pas seulement le même qu'un autre mais à l'envers) aurait été sympa. Mais bon, devant une physique exigeante mais cohérente, je m'en contente aisément ^_^



Note JV.com : 16/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 17,7/20
Note Gamekult.com : 8/10
Note Personnelle : 17/20

jeudi 9 juillet 2020

N°167 – Pokémon Version Bleue






Titre : Pokémon Version Bleue
Plate-forme : Nintendo Game Boy
Date de sortie : 8 Octobre 1999
Développeur : Game Freak
Éditeur : Nintendo










Autant aujourd'hui, avec mon expérience de la licence, terminer le premier opus de cette saga devenue légendaire est relativement facile et rapide pour moi. Autant en parler de manière détaillée et constructive, c'est probablement tout le contraire tant la version bleue et la version rouge posaient d'ores et déjà une grande partie des éléments qui font qu'aujourd'hui, tout bon dresseur qui se respecte connaît les règles fondamentales de l'élevage de Pokémon. Ces jeux ont été un véritable déclencheur d'une folie mondiale au niveau marketing. Vous trouvez que j'exagère ? … AHEM !
Série télévisée (ou pub pour jouet de 20 minutes), film d'animation (ou pub pour jouet d'une heure et demi), figurines, jeu de cartes à jouer et à collectionner, pokédex électronique, tamagotchi Pikachu, peluches, pogs, stickers panini, voitures et AVIONS customisés !!! C'était vraiment du délire ! Et pour avoir vu le premier film au cinéma pendant les vacances de pâques 2000, accumulé plus de 1 000 cartes et joué des centaines d'heures à tous les jeux qui suivront … croyez-moi que chez Nintendo, ils sont forts pour te vendre tout ça à des enfants ^_^ Mais c'est là que vient la question qui tue. Est-ce que toute cette folie pure était justifiée et le jeu fait effectivement partie de ceux dont il faut avoir joué au moins une fois dans sa vie. Ou est-ce que son succès est largement surévalué ? Mesdames et messieurs, je vous propose aujourd'hui de revoir sous un œil avisé les qualités et défauts du tout premier Pokémon !


Commençons avec l'aspect graphique ! Tout d'abord, le jeu est sorti sur une Game Boy en fin de vie. C'est d'ailleurs Pokémon qui a permit de relancer la machine et l’intérêt pour les consoles portables (car qu'on se le dise, à part les initiés, le grand public ne s'intéressait pas du tout aux consoles portables). Pour rappel, le jeu s'est vendu à plus de trente millions d'exemplaires dans le monde !! Enfin bon bref, pourtant quand on y regarde de plus près, le jeu ne paye pas de mine. Les textures sont assez répétitives et les personnages se ressemblent tous. Mais je dois dire que ce doit être les seuls défauts que je trouve aux jeux graphiquement. Le monde de Kanto est immense et pour quiconque n'a jamais mis les pieds dans un RPG, il est suffisamment bien construit pour ne pas se perdre et reconnaître chaque endroit grâce à la variété des décors et des personnages présents qui contribuent à rendre le tout extrêmement vivant. Même si la plupart des PNJ n'ont qu'une seule ligne de dialogue, cela contribue à donner de la cohérence à ce monde fantastique (bien que parfois certains soient un peu flippants, comme ce montagnard à la sortie de la Grotte entre Azuria et Lavanville qui se marre tout le temps … crise de nerfs ?).


L'aspect du monde de Pokémon n'est d'ailleurs pas le seul qui regorge de qualités. L'autre majeure partie du jeu, les combats de Pokémon, est tout aussi réussie. Chaque Pokémon se démarque des autres (Bordel, ce que Nosferalto faisait flipper à l'époque). Certains sont très inspirés du monde réel, d'autres sont complètement barrés, tout comme leurs capacités. Les attaques correspondent dans leur ensemble plutôt bien a l'ambiance qu'elles veulent poser. Que ce soit pour les attaques électriques, de feu, d'eau, de glace ou psy. … Bon ok, pour certaines attaques ils ne se sont pas foulés. Je ne vois pas vraiment de différences visuelles flagrantes entre Vampirisme et Vol-vie, ou encore entre Ligotage et Constriction. Mais vu la quantité d'attaques, ce serait chipoter que de s'acharner sur si peu.
De façon générale, le design des Pokémon et des personnages est super original pour l'époque et s'inscrit dans la norme du style manga des années 1980-1990, et le dessinateur Ken Sugimori derrière la quasi totalité des design a selon moi fait un travail exemplaire tout en créant des personnages cultes pour toute une génération. … Non je ne parlerai pas de l'aspect ridicule des sbires de la Team Rocket avec leur fouet ! ^^


Ensuite niveau sonore, c'est assez impressionnant … mais pas pour les raisons auxquelles vous pensez. Le sound design de façon générale est assez bien pensé et discret (à l'exception de l'alarme qui sonne EN PERMANENCE lorsque vos Pokémon ont peu de points de vie, un chouïa perturbante … c'est un euphémisme). Mais deux points sont à mettre à l'honneur.
D'une part, l'incroyable travail de Junichi Masuda, le compositeur des musiques jusqu'à Pokémon Ultra-Soleil et Ultra-Lune. Les musiques de la Game Boy de manière générale sont souvent assez bluffantes car contrairement aux consoles de salon, elles ne disposent que de très peu de canaux. Comprenez par là des ''voix''. Et ici, nous avons seulement la mélodie, la basse et des percussions. Et je trouve admirable le fait que de petites musiques qui bouclent sur elles-mêmes au bout d'une minute à peine et surtout d'une grande simplicité (entre autre due aux limitations techniques de la console) aient réussi à autant marquer les esprits tout en étant de qualité. Preuve en est que les reprises de ces mêmes musiques dans les remakes que sont les versions Rouge Feu et Vert Feuille sur Game Boy Advance et Let's Go Pikachu et Let's Go Evoli sur Switch avec bien plus de canaux et d'instruments restent toujours aussi agréables à écouter. Elles sont toutes parfaitement dans le ton de leurs environnement respectifs. Aussi je pense qu'on se souviendra tous pendant très longtemps de la musique du combat contre les champions d'arènes (même si perso, ma préférée est celle du dernier combat contre le maître de la ligue).
D'autre part, il faut se pencher plus en détails sur certains points du sound design. Les effets sonores des menus et autres bips ? Nan, ça on s'en tape. Je parle bien évidemment du cri des Pokémon et des sons des attaques. Ce sont presque des petites musiques en soi, une succession de sons assez désordonnés à la première écoute mais qui pourtant s'associe parfaitement avec l'image de la bestiole qu'on a en face de soi. Rien que les cris de Dracolosse, Artikodin, Lipoutou, Kabutops ou Aquali le démontrent. Et il en va de même pour les attaques. Si certaines passent plutôt inaperçu comme la plupart des attaques physiques, les attaques les plus puissantes vers la fin du jeu sont toutes dotées de sons qui vont avec le côté épique des combats. Souvenez vous seulement des sons de Psyko, Laser-glace, Fatal-foudre, Déflagration ou simplement Ultralaser.
Là encore, de manière globale, toute la partie sonore est super bien gérée et pose les bases de la série. Excellent point.
Troisième point, le scénario. Vous incarnez un gosse de 10 ans qui part à l'aventure pour capturer tous les Pokémon … Bon ok, dit comme ça, c'est sur que ça risque pas de vous vendre du rêve. Mais dites vous juste que ce qui compte, ce n'est pas la destination mais le voyage ;)
Eh oui, votre aventure sera parsemée d'embûches diverses mais toutes prenantes. Vous devrez vous rendre à une réception sur un paquebot de luxe, démasquer un réseau criminel sous un casino, délivrer une ville assiégée pour enfin gravir la plus haute montagne de la région pour affronter les dresseurs les plus puissants. Ah, là on est d'accord que c'est tout de suite plus vendeur non ?
De plus, l'écriture des PNJ et personnages principaux permet de donner plus de vie à l'univers, plus de cohérence et de logique. Au point que l'on découvre parfois quelques dialogues assez instructifs sur le monde des Pokémon, mais aussi parfois quelques lignes pouvait vous laisser perplexe comme les circonstances troublantes de la ''naissance'' de Mewtwo au manoir de Cramois'île. D'ailleurs si le scénario du premier Pokémon vous as toujours semblé léger, je vous conseille l'excellente série de mangas Pokémon La Grande Aventure (parue chez nous en 2000 chez Glénat et récemment chez Kurokawa).
Niveau durée de vie, comptez environ une vingtaine d'heures pour arriver à la fin du jeu. Cependant, la capture des 151 Pokémon ne sera pas aisée et pourra vous prendre plus de temps. Elle n'est pas possible directement avec la seule version bleue, il vous faudra faire des échanges avec la version rouge grâce au câble link. L'idée maîtresse de collection de petits monstres imaginée par Satoshi Tajiri. C'est très correct pour un jeu sur une simple cartouche Game Boy. Même si j'aurais apprécié quelques objectifs après la fin du jeu pour poursuivre un peu l'aventure (eh oui, les bons jeux c'est comme les bonnes histoires, on trouve toujours ça trop court). Quoi qu'il en soit, si vous jouez de manière tranquille, parler à tous les PNJ, trouver tous les objets et explorer toutes les zones vous procurera une relative longue expérience ;)

Depuis que je sais utiliser le bug du croupier, j'utilise Mew dans toutes mes parties ^_^

Enfin dernier point, et non pas des moindres, le gameplay. Pokémon est ce qu'on appelle un RPG (ou jeu de rôle). Comme tout RPG, vous vous baladez dans un monde en affrontant des monstres tout en gérant une équipe et des objets. Eh bien c'est exactement ça. Vous pouvez vous balader un peu partout dans la région de Kanto (même chez les gens, ils s'en tapent visiblement … sauf un mec pas content qu'on rentre dans sa cabine sur le paquebot …). Bref, vous pouvez aller partout (mais pour certains endroits, il vous faudra des capacités spéciales pour couper les arbres, déplacer des rochers ou naviguer.
Le nerf de la guerre ma bonne dame, c'est bien sûr le cœur du jeu, les combats de Pokémon. On entend souvent le même discours de personnes peu renseignées sur le sujet comme quoi ce serait un truc pour gamin abrutissant, ce serait passer à côté de toute la partie stratégie des combats qui n'ont rien d'enfantin ! Le but du jeu est de capturer des Pokémon (pas plus de 6 sur soi) et de les entraîner pour qu'ils deviennent plus fort grâce à des combats. Chaque Pokémon a (à cette époque) 4 statistiques. L'attaque (sa force physique), la défense (sa résistance à la force physique des autres Pokémon), la vitesse (qui détermine qui frappera en premier lors d'un tour) et le spécial (la puissance et la résistance face aux attaques élémentales comme l'eau ou l'électricité). Chaque Pokémon a de plus ou moins bonnes statistiques, équilibrées ou non et les voit évoluer en prenant des niveaux. Certains sont rapides mais ont une défense en toc, d'autres sont de vrais tanks mais lents au possible.
À cela s'ajoute une difficulté supplémentaire, les Pokémon ont des types qui se répondent les uns aux autres, très souvent représentés suivant la logique du pierre feuille ciseaux. Un type feu sera efficace contre un type plante, lui même efficace contre un type eau, lui même contre le type feu. Et il existe en tout 15 types qui sont plus ou moins efficaces les uns contre les autres (on attend toujours l'explication du pourquoi le type dragon est super efficace contre le type dragon au fait).
De même, les attaques aussi ont des types et correspondent aux statistiques des Pokémon. Ainsi, apprendre une attaque physique comme bélier à un Pokémon qui a une faible statistique d'attaque est stupide, mieux vaut privilégier une attaqué spéciale comme écume ou tranch'herbe. Il est également d'autant plus inutile d'apprendre une attaque plante à un Pokémon feu.
ET C'EST PAS FINI ! Parce que en plus, il faut gérer l'altération du statut. Certaines attaques peuvent venir modifier vos statistiques, ce qui peut s'avérer handicapant comme groz'yeux qui baisse la défense ou rugissement qui baisse l'attaque. On voit parfois d'autres statistiques propres aux combats comme la précision. Sans compter que votre Pokémon peut être handicapé gravement avec des statuts particuliers. Il peut se retrouver paralysé (perd 75% de sa vitesse et a 25% de ne pas pouvoir attaquer pendant son tour), empoisonné (il perd des points de vie à chaque tour), endormi (ne peut rien faire pendant 2 à 5 tours), gelé (ne peut rien faire du tout), brûlé (perd 50% de son attaque et 1/8 de ses points de vie par tour) ou pire … CONFUS (a 50% de chances de se frapper lui-même plutôt que de lancer l'attaque).

…........

Bon bon bon, je crois que j'ai déjà dégrossi une bonne partie des combats Pokémon (et encore il manque encore des éléments, mais là ce serait vraiment imbuvable). Mais globalement, vous avez compris l'idée, la stratégie Pokémon est riche, très riche. Et l'utilisation d'objets pour regagner des points de vie ou se soigner d'un problème de statut complexifie encore la chose. De prime abord, ça semble très difficile et même imbuvable livré comme ça. Mais dans les faits, c'est juste logique. Tout comme le pierre feuille ciseaux. Et tout bon dresseur se doit de bien connaître ces règles pour un jour devenir le meilleur ♫
Pour conclure, je pensais trouver de réels défauts au jeu mais honnêtement, ce serait vraiment chipoter pour rien. Ce qui caractérise le tout premier Pokémon à mon sens est sa richesse. L'univers introduit un grand nombre de notions et d'éléments, le tout supporté par son apparence et l'ambiance qui en dégage et à laquelle l'histoire et la musique participent avec brio. Le tout avec une réelle dimension stratégique prenante et tout aussi riche. À la rigueur, on pourrait critiquer la possibilité de n'avoir qu'une seule sauvegarde sur la cartouche, mais HÉ ! Faute de limitations techniques, c'était au choix plusieurs sauvegardes, ou la possibilité de donner un surnom à ses Pokémon ! Alors ? ;D

Jouez sur le Super Game Boy sur la Super Nintendo et le jeu aura
droit à quelques couleurs, un petit plus bien sympa !


Note JV.com : 16/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 18,2/20
Note Gamekult.com : 7/10
Note personnelle : 18/20