mardi 31 janvier 2017

L'Histoire d'Astérix en jeux vidéos - Episode 2

Rétrospective Astérix – 1983 à 2017

Faux départ ! Retournez à vos marques !

Après un premier jeu vidéo quelque peu chaotique, il semblait urgent de corriger la trajectoire avant que notre icône nationale de la bande-dessinée ne passe aux oubliettes de l'univers vidéoludique. Le premier jeu divisant les avis devait vite être oublié et remplacé par quelque chose de plus original et surtout de bien meilleure qualité.

Épisode 2: Obélix – Atari 2600 – 1983





Quelques mois après la sortie du très étrange Astérix sur la VCS, les développeurs ont décidé de revenir sur la licence qui n'avait vraiment, VRAIMENT rien de très exceptionnel en matière de jeu vidéo. Il est vrai que copier un gameplay et changer quelques sprites n'était pas la meilleure des idées. La réalisation est tout de même ici bien plus élaborée et plus riche que chez son prédécesseur. Le jeu démarre de la même manière que Astérix, avec un buste du personnage principal, en l'occurrence ici Obélix. Et on trouve également le Hiscore affiché en bas de l'écran. Mais il faut dire que comme ce genre de scores disparaissait dès que la console était éteinte, les joueurs ont vite laissé de côté leur objectif d'arcade.

La partie commence après un pression sur le bouton d'action et nous montre un stage plutôt vaste. Vous dirigez Astérix qui se balade au sein de couloirs; couloirs disposants de passages représentés par des traits mauves pour passer d'un couloir à un autre; et qui a la faculté de rendre les romains qui y patrouillent momentanément assommés. On reconnaît très facilement notre personnage au casque ailé mais aussi le personnage de la jaquette, à savoir Obélix qui bouge de lui même d'un bout à l'autre du couloir où il se trouve.

Le principe est simple, lorsqu'Astérix croise un romain, il se retrouve pétrifié de peur, puis une fois qu'Obélix se trouve juste au dessus, appuyer sur le bouton d'action permettra à Obélix de faire un petit lancer de menhir sur le malheureux romain sonné afin de le rendre définitivement hors service. Une fois disparu, le romain laisse derrière lui non pas des lettres comme on pourrait le croire mais des chiffres romains, tout simplement le score que vous rapporte votre prise. Mais attention, si vous ratez votre coup et que le menhir n'atteint pas sa cible, lorsque le romain se réveillera il sera alors fou de rage, il avancera alors plus vite et aura la faculté de mettre Astérix K.O. Soyez donc bien sûr de votre coup.


Une fois encore, vous disposez de trois vies pour obtenir le plus haut score possible. Mais surprise ! Il arrive que Panoramix apparaisse dans le couloir d'Obélix pour distribuer un peu de potion magique qui vous rends temporairement invincible et vous permet de faire le travail vous même sans l'aide de menhirs.



Comme tous les jeux d'arcades, le niveau augmente progressivement en fonction des romains que vous éliminez. Mais rassurez-vous, le challenge est ici beaucoup plus agréable à relever que sur le premier jeu, et ce pour la bonne raison que cela ressemble enfin à quelque chose et que l'on peut prendre du plaisir à y jouer.

Niveau graphismes, c'est magnifiquement fluide, bien qu'un peu simpliste. Toutefois, les sprites et leur code couleur permettent vraiment bien d'identifier les personnages, ce qui rend l'univers bien plus réaliste et cohérent. De plus, les romains sont assez bien modélisés, bref. En jugeant avec le recul des performances d'une VCS, on dira que c'est un rendu tout à fait honorable. Bon les rageux trouveront qu'il y a un gros paradoxe de l'axe Z mais bon, ça ne rend pas le jeu mauvais pour autant !

Niveau sons, on retrouve toujours quelques petits ''bips'' pour presque chacune de vos actions mais surprise numéro deux: Il y a de la musique ! Ce qui rend le jeu beaucoup plus agréable et surtout apprécié c'est bien l'apparition de Panoramix sous une petite musique. Très courte certes mais c'est de la musique, et les jeux VCS musicaux sont plutôt rares !



Niveau scénario, visiblement c'est une journée ordinaire dans le village des fous. Les romains pétrifiés pendant leurs patrouilles finissent écrasés sous quelques menhirs faits main.

Pour ce qui est de la durée de vie, on ne s'en lasse pas. C'est de l'arcade certes mais au moins, la meilleure réalisation du jeu le rend bien plus intéressant et nous pousse à jouer un peu plus longtemps.

Enfin pour ce qui est de la jouabilité, rien d'insurmontable en tous cas. Le truc marrant c'est que le jeu introduit un petit plus qui sera repris dans bon nombre de jeux: le Power-up. En effet, lorsque Panoramix passe et distribue sa potion magique, vous allez plus vite et vous pouvez taper plus fort. Le principe même de tout power-up qui se respecte. De plus, alors qu'il fallait deviner dans le premier jeux quels items étaient dangereux ou pas, ici tout est très intuitif. On sait que les gaulois adorent mettre une petite raclée aux romains de temps en temps, puis on devine rapidement à quoi servent les traits qui séparent les tracés des patrouilles romaines.

Pour conclure, on peut dire que les développeurs se sont vite rattrapés de leur première esquisse avec ce jeu. Ce n'est pas un chef d’œuvre mais il a le mérite d'être ... Bien. C'est un bon jeu.

À suivre.


Fiche Technique :
Nom : Obélix
Date de sortie en France : 1983
Éditeur : Atari
Développeur : Atari
Intérêt en ludothèque : 5/5
Intérêt en collection : 5/5
Côte : 15 à 25€ en loose
           30 à 50€ complet

Sources : 
- 101Hardcore_Gaming.net, article Astérix.
- Astérix.com, section le musée des jeux vidéos.

jeudi 26 janvier 2017

N°35 – Astérix aux Jeux Olympiques

Titre : Astérix aux Jeux Olympiques
Plate-forme : Nintendo Wii
Date de sortie : 9 Novembre 2007
Développeur : Étranges Libellules
Éditeur : Atari















Si je devais citer le meilleur jeu Astérix jamais réalisé à ce jour... je citerai probablement la version arcade de Konami. Bon ok, c'est pas du tout le jeu en question mais si on retire cette version arcade, là d'accord, je suis partant pour clamer haut et fort qu'il s'agit du meilleur jeu Astérix jamais réalisé. Retour sur la meilleure adaptation que l'on puisse avoir sur console de salon (bien que je n'aie connu que la version PS2 étant gosse, je n'ai acheté la version Wii qu'en 2016).

Premièrement au niveau du scénario, alors qu'on pourrait s'attendre à une adaptation pure et dure de cette merveilleuse œuvre cinématographique qu'est Astérix aux Jeux Olympiques avec ce super acteur qu'est Clovis Cornillac. Pour ceux qui ont pas capté, c'est évidemment du pur sarcasme ! ;) Bref, à côté d'une dimension où nos pauvres téléspectateurs découvrent cette bouse, une autre dimension s'ouvre dans un univers en 3D où l'on retrouve Astérix, Obélix et surtout Sam Fishaure (faute volontaire, le personnage étant une parodie de Sam Fisher), grande nouveauté du jeu précédent, XXL 2. Eh oui, chronologiquement le jeu se situe après XXL 2 et le Brutus de cette histoire a trouvé une clé dimensionnelle qui permet de voyager entre les dimensions, soit dans le jeu la leur, celle en ''live-action'' et celle en 2D en papier style BD. Brutus a l'intention de conquérir le monde en rassemblant le plus de romains possible, toutes dimensions confondues. Le problème c'est que cela cause quelques anomalies et instabilités comme Claudius Cornedurus visiblement devenu live-action et Panoramix fin comme un papyrus. Alors dit comme ça, ça paraît tordu mais à côté de cette adaptation au cinéma tout simplement misérable, moi je dis nomination aux Game Award 2007 !! Non mais franchement je ne vous en dis pas plus, tant l'univers et l'ambiance de la BD est parfaitement retranscrit. On retrouve la bêtise d'Obélix, la vivacité d'esprit d'Astérix, la sagesse de Panoramix et roi des calembours et situations burlesques Sam Fishaure. De plus, le jeu est parsemé de petits dialogues très drôles entre Astérix et Obélix dans l'aventure, comme lorsque l'on arrive devant un distributeur de sangliers.

Le style graphique de la série des XXL est juste génial.

Ce qui m'amène à la suite, le gameplay. Vous ne vous contentez pas de contrôler seulement Astérix, vous pouvez à tout moment choisir d'incarner Obélix et réciproquement. Le gameplay est très bien pensé, notamment pour les énigmes. Astérix est petit et est le seul à pouvoir se faufiler à des endroits inatteignables par Obélix, ce qui nous poussera à trouver un passage pour notre compagnon enveloppé qui pourra nous rejoindre pour détruire une porte trop résistante pour nous. Sans compter qu'une touche permet d'appeler Idéfix à la rescousse pour désarmer les romains ^_^ .
 
A chaque instant, optez pour le personnage plus adapté à la situation.


Mais ce n'est pas tout ! Le jeu dispose également d'un mode multijoueur. Vous avez la possibilité de jouer toute l'aventure en mode deux joueurs l'incarnant Astérix, l'autre Obélix. Et c'est pas fini, qui dit jeux olympiques dit évidemment épreuves sportives. Remises au goût du jour certes mais épreuves sportives quand même ! C'est une bonne dizaine de mini-jeux bien barrés qui vous attendent (et la musique durant les dites épreuves sont juste géniales).



Tiens, tant que j'en suis à parler des musiques, la BO est juste fantastique dans tous les sens du terme. Pour ceux qui ont joué à Astérix & Obélix XXL, vous devez savoir que l'ambiance musicale de la série est très axée techno-euh... comment on pourrait appeler ça. Limite presque du dancefloor. Je ne rigole pas, je suis très sérieux. Oubliez l'ambiance sympathique d'Astérix et la Surprise de César, ici on est là pour bouger par Toutatis ! Essayez l'épreuve le roi de l'arène, franchement la musique rentre dans mon top 30 des meilleures musiques de jeux vidéos que j'ai écouté, facile !

De plus autre point sur le son en général, le sound design est excellent. Les musiques n'ont rien à voir avec les dessins-animés mais pour les bruitages, c'est clair que les développeurs se sont fait plaisir ! Des bams, pifs, booms et tchoings en veux tu, en voilà ! Très fidèle à l'esprit de la saga sous toutes ses formes. Sans compter que pour renforcer l'immersion, ce sont les doubleurs officiels de la saga qui se sont déplacés pour le magnifique acting des personnages. Roger Carel et son inimitable Astérix, Jacques Frantz est Obélix, Benoît Poelvoorde reprend le rôle de Brutus et Stéphane Rousseau reste Alafolix. Un excellent casting qui oh grands dieux, propose enfin un bon grand jeu derrière !

_'' Prend celui enveloppé dans la feuille de vigne, c'est le meilleur !''.




Pour les graphismes, alors là c'est bluffant. Le jeu a été développé par une boîte française (cocorico), et c'est juste dingue de voir ce qu'ils ont accompli. C'est vraiment très impressionnant. Le jeu étant sortit sur PC et PS2, je n'avais pas vraiment saisit la beauté des graphismes mais quand j'ai vu les versions Xbox 360 et Wii. Wahou ! Le niveau de détails est très impressionnant. Les herbes s'agitent au vent, les personnages hauts en couleurs évoluent dans un monde vivant et chatoyant tandis que les romains s'envolent sur saturne de façon ridiculement facile. ^_^






Enfin la durée de vie. Là par contre c'est un petit point noir... J'ai refait le jeu d'une traite pour me refaire un avis dessus mais je n'ai eu besoin que de sept heures pour finir l'aventure principale (en rushant comme un cinglé bien sûr). Autrement, en profitant du jeu et des quêtes annexes, on en aurait pour une bonne dizaine d'heures. C'est peu...

Qui dit portage sur Wii, dit au moins une partie en motion gaming. C'est pas très difficile mais on rigole bien ^_^

Mais pourtant je ne vais pas trop pénaliser le jeu sur sa note à cause de sa faible durée de vie. En effet, même si l'aventure n'est pas si longue que ça, quelqu'un qui ne connaît pas le jeu aura bien du plaisir à tenter de tout trouver, de libérer tous les pigeons emprisonnés (une des quêtes annexes), de récupérer tous les combos, de finir gagnant de toutes les épreuves. Je jeu est tellement bien réalisé au niveau sonore, des graphismes, du gameplay, même le scénario farfelu et barré est bien à mon sens ! C'est pourquoi je recommande vraiment ce jeu. Bon certes je suis fan d'Astérix et mon avis n'est pas si objectif que ça, d'accord. Mais objectivement cela reste un très bon jeu, comme en témoignent les notes des autres sites spécialisés et de leur excellent accueil dans la presse à l'époque. Et puis pour l'avis objectif, je m'y attaquerai forcément quand arrivera ce jeu dans la rubrique Rétrospective Astérix. ;)

Mouahaha ! Mon épreuve préférée et de loin. La musique est super bien choisie et l'ambiance est électrique !

Note JV.com : 15/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 14/20
Note Jeuxvidéo.fr : 7,9/10
Note Gamekult.com : 5/10
Note Personnelle : 17/20


N'hésitez pas à faire part de votre ressenti sur ce jeu si vous y avez déjà joué, ou ce que vous avez pensé de la critique dans les commentaires ! :) 

N°63 – Ghost Trick

Titre : Ghost Trick : Détective Fantôme
Plate-forme : Nintendo DS
Date de sortie : 14 Janvier 2011
Développeur : DynaComware
Éditeur : Capcom













Posons les bases, ce jeu est un des meilleurs auxquels j'ai pu jouer, toutes consoles confondues. Pour la petite histoire, j'ai pu découvrir le jeu à la première édition de la Paris Games Week en 2010 (où il n'y avait presque personne au passage) et comme aujourd'hui, l'accès aux jeux ''hype'' du moment était impossible du fait de la foule qui s'attroupait autour des bornes d'essais. Enfin je dis ça, mais le seul jeu dont je me souviens qui présentait ces caractéristiques c'était The Lapins Crétins Retour vers le Passé (qui je l'avoue a présenté des trailers qui m'ont bien fait rire !). Du coup j'ai dû me rabattre sur les bornes que personne n'allait voir ou presque (une à deux personnes d'attente, ça va c'est cool). J'ai pu donc essayer Pokémon Ranger Nuit sur Almia et un autre jeu dont je n'avait pas relevé le nom mais un gameplay et un scénario inventif qui m'ont profondément marqué. Complètement blasé sur le chemin du retour d'avoir été nul au point de ne pas penser à noter le nom du jeu, j'ai du attendre une pub dans Nintendo le magazine officiel pour retrouver sa trace un an plus tard : Ghost Trick, Détective Fantôme.



Pour commencer, au niveau du gameplay, c'est très simpliste. Tout est contrôlé par le stylet, où si vous avez la flemme de vous en servir, il est possible de se servir de la croix directionnelle et des boutons A ou B. Deux manières de jouer qui ne diffèrent pas tant que cela mais cela n'enlève rien au système de jeu très inventif. Pour résumer, vous êtes un fantôme qui a le pouvoir d'animer les objets. Ces objets disposent de noyaux et vous devez progresser de noyaux en noyaux pour avancer en vous servant des aptitudes des objets alentours. Par exemple, tourner une grue de la gauche vers la droite pour déplacer son noyau et le rapprocher de la sortie du niveau. Mais comment justifier le fait de recommencer un niveau perdu ? C'est simple, chaque niveau a un seul et unique but: éviter la mort d'une personne. En effet, en tant que fantôme vous avez le pouvoir de remonter le temps quatre minutes avant la mort de quelqu'un pour observer la scène et tenter de modifier son destin. Enfin, vous me direz, si un noyau est trop éloigné pour l'atteindre, comment se déplacer rapidement d'un endroit à l'autre ? Pas de panique ! Vous pourrez utiliser les lignes téléphoniques comme moyen de déplacement. Pratique ! Un gameplay génial avec une mécanique très simple et à la fois vaste. Un sans-fautes. 

Actionnez des objets pour progresser grâce au
mode fantôme.


Ensuite, les graphismes. Pour une DS, le jeu est vraiment très beau ! L'univers est marqué d'un style très manga qui colle parfaitement aux personnages hauts en couleurs et qui leur donne un ton assez cohérent tout en restant dans le domaine du fictif. Sinon les environnements sont très travaillés, les détails pullulent et on sent le travail derrière la modélisation des niveaux.


Pour la musique, étrangement bien que ce soit un style de musique très 16Bit qui fait penser aux musiques de Super Nintendo, ça marche et elles sont franchement parfaites. Elles s'adaptent à toutes les situations. Une révélation, une situation tendue, le moment de calme ou la happy end, rien n'est à jeter dans la BO. Mais ma préférée restera tout de même le thème principal du jeu.





Pour le scénario, c'est probablement le meilleur point du jeu. L'intrigue est cohérente et très bien ficelée. Vous assistez au début du jeu à une scène de crime où vous voyez votre cadavre et c'est en étant amnésique que vous devrez résoudre l'énigme de votre mort en une nuit, sous peine de voir votre âme disparaître. L'histoire nous tient vraiment en haleine jusqu'au bout et on a toujours envie d'aller plus loin et de savoir ce qu'il va se passer. Et lorsque nous avons fini le jeu, nous avons ce sentiment à mi-chemin entre la satisfaction et le désespoir. _''Et maintenant ? Que suis-je sensé faire de ma vie après ça ?''. J'aimerai tellement vous en dire plus, mais le scénario est tellement bien ficelé que vous le dévoiler serait un crime, aussi je vous laisse le découvrir en y jouant par vous même.


On dira ce que l'on voudra mais ces graphismes
ne vieilliront jamais.



Enfin la durée de vie, c'est triste à dire mais comme pour tous les excellents jeux, une fois arrivé au bout, on en veut toujours plus. On en veut au jeu de s'arrêter là. Alors certes, le jeu présente un certain challenge et nous impose de réfléchir un maximum et d'observer en permanence ce qu'il se passe pour avancer, ce qui propose tout de même une douzaine d'heures si on connaît bien le jeu. Bref, une durée honorable pour une véritable perle.








Pour conclure, je ne sais pas quoi dire. Le jeu est vraiment, VRAIMENT, incroyable. Scénario génial, personnages attachants, musiques d'enfer, graphismes qui déchirent. Capcom nous a proposé avec Ghost Trick probablement un des meilleurs jeux de réflexion de tous les temps. Dommage que la durée de vie soit un peu courte. Mais on peut toujours voir et revoir ce chef d’œuvre vidéoludique autant de fois qu'il nous plaira ! ;)

Lynne, un des personnages clés de l'intrigue du jeu...
So cuuuuuuute !! :3


Note JV.com : 17/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 17,9/20
Note Jeuxvidéo.fr : 9/10
Note Gamekult.com : 7/10
Note Personnelle : 20/20


N'hésitez pas à faire part de votre ressenti sur ce jeu si vous y avez déjà joué, ou ce que vous avez pensé de la critique dans les commentaires ! :) 

N° 493 – Road Rash

Titre : Road Rash
Plate-forme : Sega Mega Drive
Date de sortie : 19 Novembre 1991
Développeur : Electronic Arts
Éditeur : Electronic Arts















_''Vous vous souvenez du temps ou Electronic arts faisait des bons jeux ? Ha ha ha, elle est bien bonne hein ? '' Eh bien non, elle n'est pas bonne car moi je m'en souviens. Desert Strike, ça te dit quelque chose ? Wing Commander ? Et surtout le meilleur jeu de courses moto jamais inventé, j'ai nommé Road Rash. Pour ceux qui connaissent un peu le milieu de la moto, vous avez peut être entendu parler d'une bande dessinée qui s'appelle le Joe Bar Team. Des cinglés qui font les marioles à moto depuis les années 70 à nos jours et qui n'hésitent pas à se taper dessus ou envoyer leurs ''amis'' au fossé pour gagner une bourre. Et bien ce jeu, c'est peu l'adaptation de la BD. Mais en mieux !!

Commençons ! Déjà pas de scénario. Enfin, un petit mais sérieusement je pense que les jeux de course dotés d'un scénario doivent se compter sur les doigts de la main d'un lépreux. Sans aucune discrimination pour les lépreux hein ! Enfin dans l'idée, vu qu'ils perdent un bras des fois, et cette blague va beaucoup trop loin... Ahem, vous incarnez un joueur sans nom (que vous pouvez modifier) et vous devez remporter la Road Rash, une compétition moto sans merci, sans foi ni loi. Enfin, jusqu'à ce que la dite loi vous rattrape en la personne du sergent O'Leary qui s'il le pouvait passerai notre permis au broyeur à ordure pour toutes les fois où il nous aurait chopé. Vous l'aurez compris, de la course pure et simple.

Choisissez votre parcours et roulez ! Notez que vous pouvez désactiver la musique ici, mais
franchement qui les enlèverai ?

Ai-je dis pure et simple ? Oh ho ho que non, rien n'est simple quand on fait de la moto. Déjà que l'épreuve du plateau est un défi bien tendu comme une chaîne de Kawasaki de compétition... Je m'égare, le jeu aurait pu se résumer comme un de ces innombrables jeux de courses que l'on trouve par centaines comme Hang-On ou Mach Rider. Mais hé hé, prenez votre manette et découvrez un des gameplay les mieux pensés de la Mega Drive ! Un bouton pour accélérer, cela va de soi. Un pour freiner, ça peut être utile dans un virage serré. Et un troisième bouton pour... littéralement baffer ses adversaires. Oui, oui ! J'ai dis baffer. Vous avez la possibilité en fonction de la direction que vous inclinez sur le pavé directionnel (ou même en ne l'inclinant pas du tout) de donner plusieurs coups comme un fort coup de pied qui enverra valser les adversaires à votre hauteur dans les champs, un coup tout simple et un coup concentré qui fait bien mal et perdre pas mal de vitesse.

Ça c'est pour avoir dit que les Kawa étaient nulles ! 


Mais ça ne s'arrête pas là. Au détour d'une course, si un des adversaires décide de vous frapper avec une arme comme une chaîne ou une batte, si vous appuyez au bon moment, vous pourrez tout simplement la lui piquer et vous en servir pour déglinguer un maximum d'empêcheurs de tourner en rond ! Un conseil, essayer de voler une chaîne, ça fait beaucoup BEAUCOUP plus de dégâts ;) Et si vous prenez trop de coups, vous tombez d'épuisement et vous devrez vous remettre de votre chute avant de courir récupérer votre moto partie dans le décor avant de repartir à l'action au centre de la route (pas trop au centre non plus, sinon vous allez vous payer les voitures qui arrivent en sens inverse). Bon truc un peu décevant, on ne garde pas son arme entre chaque course. L'adversaire à qui vous l'avez volé la récupère à la course suivante.


Je sais que j'ai l'esprit tordu mais dans ma tête, je vois bien le gars arrivé deuxième qui va voir un autre arrivé huitième, tout ensanglanté, sa moto méconnaissable et son regard noir _'' Tiens, vu que la course est finie, je te la rend. Merci hein, ça m'a bien aidé pour gagner !''. Sérieux, ça paraît pas bizarre comme situation ? Enfin, il y a peut être une autre explication mais je ne vois la transition se faire que comme ça...

Bref, au niveau de la durée de vie, rien d'extraordinaire... Nan je rigole, le jeu propose un défi très prenant et qui vous prendra un sacré bon moment. Le jeu est équipé d'un système de sauvegarde par mot de passe, plutôt cool cela vous évite de tout vous retaper depuis le début.

Vous l'aurez remarqué, l'interface présente votre barre de vie,
celle de votre moto et celle de l'adversaire le plus proche.
Le jeu propose un défi de cinq courses en rase campagne. Eh oui, ne vous attendez pas à du bel art de pilotage sur circuit comme au Mans, ici on est là pour se mesurer d'hommes à hommes à travers champ, en bord de mer, en montagne et même en forêt. Une fois avoir fini en haut du classement à la fin des cinq courses, vous passez au niveau supérieur. Les concurrents ont une meilleure IA, les circuits plus longs et dangereux, tandis que vous avez la possibilité d'acheter de nouvelles motos plus puissantes et que les automobilistes sont de plus en plus nombreux sur les routes. Sur un total de cinq niveaux, autant vous dire que le jeu requiert de plus en plus de tactique et de précision ainsi que de maîtrise des contrôles du jeu. Alors qu'au début on peut foncer en gardant le doigt enfoncé comme un abruti sur l'accélérateur en mode yolo, au delà du niveau trois vous redécouvrez l'utilité d'une poignée de freins, c'est moi qui vous le dit ! Bon je dis ça mais j'ai pas dépassé le quatrième niveau... trop dur...

Ce qui m'amène aux graphismes, le jeu est beau, très beau. Les poses des motards sont plus réalistes que ce que l'arcade pouvait nous fournir à l'époque, de plus l'univers très violent et original du jeu propose des personnages bien plus vivants que de simples pilotes lambdas dont on sait qu'ils finiront vingt-huitième au prochain MotoGP. Les personnages sont très bien animés et les décors le sont également. Ce n'est plus un vulgaire papier peint comme on pourrait apercevoir dans Chase HQ sur Master System, Pole Position sur Atari ou encore Super Hang-On sur Mega Drive. L'arrière plan est beaucoup plus détaillé et animé (notamment le ciel, c'est très agréable à contempler... quand on est pas dans le fossé!). De même, alors que les autre jeux de courses cités précédemment évoluaient dans des environnements très plats pour la plupart, ici c'est tout l'inverse. Les circuits sont vallonnés, les décors sont parsemés d'arbres, d'habitations et même de supporters (ou de plaignants, au choix). Sans compter que l'impression de vitesse se fait vraiment ressentir, les décors filent à tout allure sans aucun problème de clipping, là où Super Hang-On m'avait complètement laissé sur ma faim. Peut être la cause au ralentissement du jeu en passant du format NTSC à PAL...

Ça respire tellement les années 90...

Enfin, autre excellent point la musique. À chaque course sa musique, et à chaque musique son pur instant groupie. Okay j'exagère un peu, mais quand on constate que l'ambiance est très axées rock'n roll et rebelle façon Sega au début des années 90, on imagine sans problème les guitares s’électriser pour vous donner du courage en plein milieu de votre lancée. Une excellente bande-son qui rentre dans mes préférées de la Mega Drive.

Pour conclure, Road Rash n'est pas qu'un simple jeu de course. Courir juste pour gagner, c'est pour les motards du dimanche. Ici, on affronte non seulement ses adversaires mais aussi l'univers entier dans lequel on évolue. Les décors, le tracé de la route, les véhicules, les flics, bref vous n'imaginez pas le nombre de fois où vous vous écrirez _'' Oufffff, j'ai tellement eu de la chance !!! un centimètre à droite et je me la prenais....'' . Mais je ne vous pas parlé du meilleur : il y a un mode multijoueur !!! J'irai même jusqu'à dire qu'on retrouve l'action et la nervosité d'un Sonic dans ce jeu tant les compétitions, seul ou entre amis, sont exaltantes. Vraiment, un must-have de la console ! ;)



Note JV.com : 15/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 15.3/20
Note Jeuxvidéo.fr : 7.7/10
Note Gamekult.com : 7.5/10
Note Personnelle : 17/20


N'hésitez pas à faire part de votre ressenti sur ce jeu si vous y avez déjà joué, ou ce que vous avez pensé de la critique dans les commentaires ! :) 

N° 352 – Sonic the Hedgehog

Titre : Sonic the Hedgehog
Plate-forme : Sega Mega Drive
Date de sortie : 23 Juin 1991
Développeur : Sonic Team
Éditeur : Sega















Quand j'ai commencé à rechercher des vieilles consoles pour ma collection, c'était vraiment la bonne période pour le faire ! Internet ne débordait pas de ''professionnels du jeu vidéo'' ni de gens qui pensent avoir une mine d'or dans leurs tiroirs et qui veulent les vendre trois fois leur prix. J'ai donc trouvé ma première Mega Drive II dans un Easy Cash à côté de Chartres avec deux manettes et deux jeux offerts. Comme je n'y connaissais rien mais que j'avais un peu entendu parler de la guerre des consoles des années 90, je me suis penché sur les deux premiers jeux Sonic. Et je peux vous dire que je n'aurais pas pu mieux choisir comme premier jeu pour la console car c'est grâce à Sonic que je considère maintenant la Mega Drive comme une des meilleures consoles ayant existé ! :)

On va partir du moins bon vers ce qu'il y a d'exceptionnel. Premièrement, le scénario n'est pas très travaillé mais au moins original. Le diabolique Docteur Robotnik veut dominer la planète entière en robotisant tout ce qui se trouve sur son passage. Il capture alors tous les animaux sauvages pour en faire une armée de robots à ses ordres. Toutefois, l'un d'eux ne s'est pas laissé faire face au docteur et a décidé de se rebeller et de libérer tous les animaux et d'arrêter les machiavéliques plans du scientifique fou. Pas de princesse à sauver, pas trône à récupérer, ''juste'' un monde à sauver. Ça a l'air plutôt simple mais c'est tout de même ce jeu qui posera les bases de toute la saga à venir. Petite anecdote, Robotnik a été crée à partir d'une caricature de Théodore Roosevelt et Sonic aurait pu être un lapin blanc... Aaaaah, les périodes de développement, c'est tellement n'importe quoi.

Le premier qui ose insister pour l'appeler Eggman se prend une spin attack direct ! C'est Robotnik, nom d'un hérisson !

Au niveau de la durée de vie, le jeu est composé de sept niveaux, chacun étant divisé en trois actes. La difficulté augmente à chaque acte et de niveaux en niveaux. Enfin, une fois arrivé au bout du troisième acte de chaque niveau, Sonic devra affronter le docteur Robotnik dans l'une de ses machines. Bref, une excellente durée de vie pour une difficulté bien dosée. Toutefois, même si beaucoup de monde considère le premier Sonic comme un jeu relativement ''facile'', je ne sais pas si c'est à cause de la différence de difficulté entre les jeux modernes et anciens mais n'ayant pas connu les jeux vidéos durant leur âge d'or dans les années 90, je n'ai jamais pu finir le jeu sans tricher... Honteux je sais mais en même temps, le premier Sonic dispose d'un des cheat codes les plus connus du monde ! En effet, si vous appuyez à l'écran titre sur haut, bas, gauche, droite et A + start, vous pourrez accéder à un menu où vous pourrez choisir à quel niveau commencer !! Sans ça, je n'aurai jamais été au delà du troisième acte du cinquième niveau...

Graphiquement, le jeu est une vraie claque visuelle.



Breeeeef... On attaque les meilleures parties du jeu, premièrement au niveau sonore. Les musiques sont excellentes. Rien qu'à me remémorer les musiques de la Green Hill Zone, j'en ai la larme à l’œil. Une excellente bande-originale dans tous les sens du terme. C'est d'ailleurs une des séries qui m'a concerté dans mon choix entre Nintendo et Sega pour l'époque : je préfère largement les sons de la Mega Drive à ceux de la Super Nintendo. Si un jeu avait droit à un support multi plate-forme, vous pourrez être sûr que je préférerais le son sur Sega. Pour l'exemple, comparez quelques extraits de jeux Les Schtroumpfs de 1995, Tintin au Tibet de 1994 et d'Aladdin de 1993. ;)




Ensuite, le gameplay. Cela n'a rien d'extraordinaire, on est loin des enchaînements techniques d'un Soul Calibur ou d'un Super Smash Bros. Seulement un bouton pour sauter et les flèches directionnelles. Le jeu est un bête jeu de plate-forme, le but étant d'aller à la fin de chaque zone dans un temps limité (10 minutes, ça devrait aller). Mais l'originalité du gameplay réside dans une des facultés du protagoniste : sa vitesse. En effet, Sonic est capable de courir vite ! Très vite ! Au delà de la vitesse du son, c'est dire ! Aussi, les niveaux peuvent ne durer qu'une trentaine de secondes (comparé à un Mario où on ne pourrait pas passer un satané frère marteau). Mais évidemment, un gameplay bien pensé ne se ressent bien qu'avec un côté du jeu, ses graphismes.

Green Hill Zone... Jamais je ne t'oublierai...



Et c'est là que la claque technique bouscule le plombier de Nintendo de son piédestal ! Le jeu est graphiquement et techniquement impressionnant !! Sonic étant rapide, tout est basé sur la rapidité d'action et les réflexes du joueur alors qu'un Mario ne teste que l'habilité et l'adresse des joueurs. Là où Mario laisse des niveaux rébarbatifs et parfois très frustrants, Sonic propose un challenge bourré d'adrénaline, fun et rapide. Couplez les graphismes bien plus rapides qu'une pauvre Super Nintendo aux musiques entraînantes, à l'allure fringante du hérisson bleu et à son gameplay simpliste, vous obtiendrez une expérience de jeu bien plus étonnante qu'un simple jeu de plate-forme en 2D.




Seul petit hic que je reprocherai à ce jeu, c'est notre pauvre version européenne PAL. Pour ceux qui ne le savent pas, les consoles sont depuis la troisième génération de consoles zonées en trois formats : JAP (pour le Japon), NTSC (pour les USA) et PAL/SECAM (pour l'Europe et anciennement la France). Le problème, c'est que en passant du format JAP/NTSC à PAL, le jeu a été considérablement ralenti. Alors il est tout de même plus rapide que Mario et se transformer en boule dans une descente pour gagner de la vitesse rend quand même le jeu impressionnant mais c'est tout de même dommage de voir à quel point la vitesse a été sabotée... C'est pourquoi pour y jouer, je vous conseillerai plutôt de trouver une version sur émulateur. Et je ne vous conseille SURTOUT PAS la version mobile car elle fonctionne avec un pavé tactile, l'horreur absolue pour des jeux de plate-forme !!

Les niveaux bonus permettent de récupérer les légendaires émeraudes du chaos.

Conclusion, Sega avait enfin trouvé de quoi réduire Nintendo au silence avec un argument de poids qui aura su renverser la balance. La firme a enfin une mascotte qui a la classe et est capable de contrer toute la bande du royaume champignon et surtout un jeu qui à l'instar de Super Mario Bros. pose les bases d'un tout nouvel univers plein de possibilités à explorer. Chose que nous pourrons apprécier dans ses nombreuses suites ainsi que prochainement dans Sonic Mania qui sortira sur PS4, Xbox One et Nintendo Switch. Entre nous, ça a l'air de déchirer !!! Bref, je vous recommande vraiment ce jeu pour découvrir les premières traces de notre hérisson favori ! ;)


Note JV.com : 18/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 18,3/20
Note Jeuxvidéo.fr : 9,8/10
Note Gamekult.com : 8,2/10
Note Personnelle : 17/20



N'hésitez pas à faire part de votre ressenti sur ce jeu si vous y avez déjà joué, ou ce que vous avez pensé de la critique dans les commentaires ! :) 

mardi 24 janvier 2017

L'Histoire d'Astérix en jeux vidéos - Episode 1

Rétrospective Astérix – 1983 à 2017

Le plus célèbre des héros de Bande Dessinée retracé dans sa filiale informatix !

Astérix est un personnage de Bande Dessinée française crée le 29 octobre 1959 par le dessinateur Albert Uderzo et le scénariste René Goscinny, tous deux travaillant alors pour le magazine ''Pilote''. Le succès n'a cessé de grandir depuis sa création puisque ses aventures aux quatre coins du globe sont réunies au nombre de 36 albums.
L'Astérixmania a frappé de telle sorte qu'il existe dorénavant des milliers de produits dérivés, films d'animation ou live, figurines, vaisselle, jeux de sociétés et j'en passe et des meilleurs. Mais le point qui va nous intéresser – comme vous l'aurez sans doutes deviné – sera surtout l'histoire vidéoludique du petit Gaulois.

Épisode 1: Astérix – Atari 2600 – 1983





Le premier véritable jeu vidéo mettant en scène nos irréductibles gaulois est sortit en 1983 sur la VCS d'Atari, plus connue sous nos latitudes comme Atari 2600. Difficile de faire plus simple dans tous les sens de la réalisation du jeu. L'écran titre affiche un dessin pixelisé du petit gaulois (que l'on retrouvait au début de chaque album dans les anciennes éditions), ainsi que le Hiscore.


Le jeu commence après avoir appuyé sur l'unique bouton de la manette et notre œil contemple d'un air assez interloqué le résultat... Visiblement, vous dirigez une tête rétrécie vaudou au milieu de différents couloirs dont le but serait d'après la notice de récupérer des cadeaux pour l'anniversaire d'Obélix qui approche à grands pas. Et quoi de mieux comme cadeaux que des chaudrons de potion magique auxquels il n'a pas droit, des casques fantômes qui volent tout seuls et des boucliers de templiers du XIIème siècle ? Le tout en évitant les ennemis mortels du jeu, les terribles lyres volantes d'Assurancetourix.


Vous disposez de trois vies pour récupérer le plus d'objets possibles, qui changent d'apparence et de valeur de points après un certain palier franchit. Par exemple, passé les 2.500 pts, les chaudrons du début du jeu valant 50pts se transforment en casques valant 100pts.


Passé un certain chiffre, lorsque les boucliers seront devenus des sangliers rôtis, vous pourrez passer à la seconde partie du jeu où vous dirigerez cette fois ci une tête d'Obélix qui commence à trouver le temps long et quand il s'ennuie, et bien il mange. Il se met donc à la recherche de nourriture dans toute cette seconde partie où les objets et les lyres se déplacent à une vitesse deux fois plus élevée.



Pour ce qui est des des graphismes, c'est très basique mais on peut tout de même distinguer les éléments de la BD. D'autant plus qu'il s'agit du véritable premier jeu titré Astérix, autant être indulgent.

Les sons ne sont pas mauvais mais le petit ''bip'' produit à chaque fois que vous ramassez un item va vite vous taper sur le système.

Pour ce qui est du scénario, les jeux pour Atari 2600 étant tous très vieux il est difficile de les retrouver complets et donc de mettre la main sur la notice. La meilleure chose à faire étant d'aller la chercher scannée sur un site spécialisé pour en connaître les détails. Pourrait-on donc considérer que le scénario est inexistant ? Les fans diront oui et le trouveront plus ou moins réussi selon leur niveau d'indulgence et les autres n'y songeront pas en particulier. Ce point ne sera donc pas pénalisé.

La durée de vie est plutôt bonne au vue du challenge que le jeu impose. Car je vous rappelle que la console disposait d'un bouton qui permettait de changer le niveau de difficulté.

Petite anecdote au passage. Le jeu étant très rapide et classé ''arcade'' fut élu challenge final du concours Atari 2600 de 1983. Grosse publicité pour le dernier album ayant du mal à passer, étant seulement réalisé par Uderzo (Goscinny étant décédé en 1977 pendant la réalisation d'Astérix chez les Belges).


Enfin pour ce qui est de la jouabilité, même s'il s'agissait de la première console grand public en France, cela n'excuse pas l'abominable joystick de la manette. L'unique bouton rouge ne sert à rien, et le jeu demande tellement de réflexes et de précision qu'il est impossible de passer le cap des 8.000pts avec ce genre de manette.

Petite astuce, Utilisez une manette de Mega Drive ou de Master System, ce sont les mêmes prises et votre précision en sera grandement augmentée.

Il est vrai que les amateurs trouveront que le seul point noir du jeu fût sa difficulté mais il est assez extraordinaire de voir qu'il a été développé par les programmeurs les plus fainéants connus à ce jour ! Pourquoi donc ? Car le jeu était déjà sortit un an plus tôt sous le nom de ''TAZ'', le héros de Warner Bros. L'interface y était identique, seuls les sprites y ont été modifiés.


En conclusion, que pouvons nous en tirer de cette première expérience ? Disons que ce n'est pas trop mal mais pas encore réussi. Comme dit le proverbe, _'' La première fois, c'est toujours décevant''. C'est là, l'appréciation finale de cette phase.

À suivre.


Fiche Technique :
Nom : Astérix
Date de sortie en France : 1983
Éditeur :  Atari
Développeur : Atari
Intérêt en ludothèque : 3/5
Intérêt en Collection : 5/5
Côte :  10 à 15€ en loose
            30 à 50€ complet

Sources : 
- L'atarien (magazine de jeu vidéo centré sur Atari des années 1980).
- 101Hardcore_Gaming.net, article Astérix.
- Astérix.com, section le musée des jeux vidéos.

jeudi 19 janvier 2017

N°31 – Super Smash Bros. for 3DS

Titre : Super Smash Bros. for Nintendo 3DS
Plate-forme : Nintendo 3DS
Date de sortie : 3 Octobre 2014
Développeur : Sora
Éditeur : Nintendo













Bon j'ai un petit peu triché sur la durée de jeu puisque je me suis procuré le jeu quatre jours avant sa sortie officielle (le 31 septembre) et au moment où des potes venaient fièrement m'annoncer qu'ils avaient débloqué six combattants, je m'amusait à leur répondre ''Mmouais, moi je l'ai fini'' ^_^ Bref, peu importe ! Ce jeu fait partie avec Ocarina of Time 3D, Kingdom Hearts 3D et PokémonY des titres qui m'ont bluffé sur les capacités techniques de la 3DS. Mais je propose de commencer par les points noirs pour aller vers le meilleur.

Roy et Mewtwo sont de retour, bordel !!!! Ils sont de retour !!!

Déjà au niveau du scénario, grosse déception pour tous les fans de la saga, le jeu ne contient aucun scénario... Annonce très décevante quand on voit l'incroyable succès du mode scénario de son prédécesseur sur Wii. Mais je crois me souvenir avoir lu quelque part que s'ils avaient choisi de ne pas faire de mode scénario c'était pour éviter de retrouver un nombre incalculable de compilations des cinématiques sur YouTube. Bon certes, c'est leur œuvre je veux bien comprendre qu'ils n'apprécient pas trop que des youtubeurs se fassent de l'argent sur leur dos, mais bon c'était quand même un excellent point qu'il aurait fallu ne pas négliger ! Bref, le reste du jeu est tout de même tellement bien fait qu'on s'en passera !

Les combattants ont leurs contours comme épaissis pour mieux les distinguer
sur le petit écran de la 3DS. Cela leur donne un certain charme je trouve.


Au niveau du gameplay, c'est ce qui me faisait le plus peur quand on évoquait un portage de la saga smash bros sur une console portable. Techniquement, si on se réfère à la manette de la Game Cube (et de la Nintendo 64), les contrôles sont assez variés grâce au grand nombre de touches. Or qu'avons nous sur une 3DS ? Un stick, une croix directionnelle, deux boutons latéraux et quatre boutons principaux. Et bien quand on y réfléchit c'est largement suffisant ! Le gameplay si addictif de la saga sait le rester ! Il est intuitif, rapide, fun et bien dosé ! … Enfin quand je dis bien dosé, je parle de la répartition des contrôles sur les différentes touches. Si on veut parler de l'équilibrage des combattants, je pense que j'aurai de quoi dire pendant au moins une heure. #PrincessePeachJeTeHais

Au niveau de la durée de vie, le jeu a su tirer le meilleur de son prédécesseur sur Wii en créant à la fois plusieurs modes de jeux et un très TRES gros mode collection. Récolter tous les trophées va vous prendre un temps fou ! Mais la richesse de la durée de vie réside dans la très grande variété de son gameplay. Déjà, les différents modes de smash un peu farfelus sont tous repris (points de vie, gravité augmentée, vitesse ralentie, etc), mais de tous nouveaux modes sont créés. On retrouve le mode classique qui consiste à vaincre Créa-Main, l'incarnation de la création. Mais on trouve un mode génial, l'Aventure Smash. Le principe est simple, vous êtes sur une très grande map dans le style de Smash Bros Brawl, les seuls ennemis que vous pourrez croiser sont des ennemis du mode scénario de Brawl mais aussi de nouveaux ennemis tirés des nombreux univers de Nintendo (comme des Koopa Troopa, des squelettes de Zelda, des Smogo de Pokémon ou des Waddle Doo). Votre objectif est de parcourir cette carte dans le but de récupérer des améliorations pour votre combattant (saut, vitesse, attaque, attaque spéciale, défense et objets). Une fois cette phase de cinq minutes terminée, vous affronterez trois autres combattants sur des épreuves très diverses. Un combat simple, éliminer le plus d'ennemis (équivalent du mode Multi-man Melee), sauter le plus haut possible ou terminer premier à une course. Ce point est extrêmement bien pensé dans la mesure où vous ne devez négliger aucun bonus pendant la partie sur la carte. Si vous vous concentrez sur l'attaque alors que l'épreuve finale est une course, bonne chance pour gagner... Bref un excellent nouveau mode de jeu mais un peu fade tout de même une fois que vous avez pris vos marques car on ne peut pas régler l'IA des adversaires dans ce mode comme on le ferait dans le mode classique. Pour résumer, on s'éclate mais à la longue on gagne un peu trop facilement.

Les fameuses améliorations sont tirées d'un précédent jeu du réalisateur Sakurai, Kirby Air Ride sur Game Cube (Enfin ça y ressemble VRAIMENT beaucoup)

Un point qui m'a également bluffé, ce sont les graphismes. Même en poussant la console à bouts, il n'y a aucun bug d'affichage, aucun ralentissement (bon ça arrive mais faut vraiment être un joueur hardcore). Les environnements et les combattants sont très bien modélisés et très détaillés. Et le meilleur, la 3D est parfaitement compatible avec le jeu. Je pensais que ça allait ralentir le jeu (comme dans les combats de Pokémon X et Y) mais que neni, le jeu passe très bien en 3D, je dirai même que c'est bien meilleur dans certains stages.

Moi je dis que ce n'est pas un vrai stage Nintendogs ! Ils devraient tous crever
de soif depuis 2007 !

Et enfin, le meilleur point du jeu à mon sens : la bande son. Le jeu est intégralement en français (sauf pour les combattants qui n'ont pas de VF comme les guerriers de Fire Emblem), les bruitages sont de grande qualité et très fidèles aux environnements d'origine. Et enfin les musiques... Elles sont … Superbes. Je n'ai rien d'autre à dire. Elles sont incroyablement nombreuses et toutes les débloquer vous prendra un bon moment également. Ça paraît vague comme indication pour évaluer la musique d'un jeu, mais je préfère vous laisser essayer le jeu pour que vous compreniez l'incroyable effort mis sur la musique du jeu.






Pour conclure, un excellent jeu sous toutes ses formes mais qui, à force de maîtrise, a tendance à être un peu trop facile. Enfin, je dis ça le mode classique a subit un relooking extrême et sa difficulté aussi, une fois que l'on a enlevé une bonne partie des points de vie de Créa-main en mode difficile, il se transforme en... créature bizarre et surtout EXTREMEMENT DIFFICILE A BATTRE !!! Ahem, pardon. Bref je disais donc, un jeu aussi bien adapté pour les joueurs professionnels que pour les néophytes. Un must-have !

Incarnez vos Miis pour la première fois, choisissez entre Boxeur, Épéiste et Tireur d'Elite !


Note JV.com : 18/20
Note moyenne des lecteurs JV.com : 17,5/20
Note Jeuxvidéo.fr : 9/10
Note Gamekult.com : 9/10
Note Personnelle : 19/20

N'hésitez pas à faire part de votre ressenti sur ce jeu si vous y avez déjà joué, ou ce que vous avez pensé de la critique dans les commentaires ! :)