mardi 31 janvier 2017

L'Histoire d'Astérix en jeux vidéos - Episode 2

Rétrospective Astérix – 1983 à 2017

Faux départ ! Retournez à vos marques !

Après un premier jeu vidéo quelque peu chaotique, il semblait urgent de corriger la trajectoire avant que notre icône nationale de la bande-dessinée ne passe aux oubliettes de l'univers vidéoludique. Le premier jeu divisant les avis devait vite être oublié et remplacé par quelque chose de plus original et surtout de bien meilleure qualité.

Épisode 2: Obélix – Atari 2600 – 1983





Quelques mois après la sortie du très étrange Astérix sur la VCS, les développeurs ont décidé de revenir sur la licence qui n'avait vraiment, VRAIMENT rien de très exceptionnel en matière de jeu vidéo. Il est vrai que copier un gameplay et changer quelques sprites n'était pas la meilleure des idées. La réalisation est tout de même ici bien plus élaborée et plus riche que chez son prédécesseur. Le jeu démarre de la même manière que Astérix, avec un buste du personnage principal, en l'occurrence ici Obélix. Et on trouve également le Hiscore affiché en bas de l'écran. Mais il faut dire que comme ce genre de scores disparaissait dès que la console était éteinte, les joueurs ont vite laissé de côté leur objectif d'arcade.

La partie commence après un pression sur le bouton d'action et nous montre un stage plutôt vaste. Vous dirigez Astérix qui se balade au sein de couloirs; couloirs disposants de passages représentés par des traits mauves pour passer d'un couloir à un autre; et qui a la faculté de rendre les romains qui y patrouillent momentanément assommés. On reconnaît très facilement notre personnage au casque ailé mais aussi le personnage de la jaquette, à savoir Obélix qui bouge de lui même d'un bout à l'autre du couloir où il se trouve.

Le principe est simple, lorsqu'Astérix croise un romain, il se retrouve pétrifié de peur, puis une fois qu'Obélix se trouve juste au dessus, appuyer sur le bouton d'action permettra à Obélix de faire un petit lancer de menhir sur le malheureux romain sonné afin de le rendre définitivement hors service. Une fois disparu, le romain laisse derrière lui non pas des lettres comme on pourrait le croire mais des chiffres romains, tout simplement le score que vous rapporte votre prise. Mais attention, si vous ratez votre coup et que le menhir n'atteint pas sa cible, lorsque le romain se réveillera il sera alors fou de rage, il avancera alors plus vite et aura la faculté de mettre Astérix K.O. Soyez donc bien sûr de votre coup.


Une fois encore, vous disposez de trois vies pour obtenir le plus haut score possible. Mais surprise ! Il arrive que Panoramix apparaisse dans le couloir d'Obélix pour distribuer un peu de potion magique qui vous rends temporairement invincible et vous permet de faire le travail vous même sans l'aide de menhirs.



Comme tous les jeux d'arcades, le niveau augmente progressivement en fonction des romains que vous éliminez. Mais rassurez-vous, le challenge est ici beaucoup plus agréable à relever que sur le premier jeu, et ce pour la bonne raison que cela ressemble enfin à quelque chose et que l'on peut prendre du plaisir à y jouer.

Niveau graphismes, c'est magnifiquement fluide, bien qu'un peu simpliste. Toutefois, les sprites et leur code couleur permettent vraiment bien d'identifier les personnages, ce qui rend l'univers bien plus réaliste et cohérent. De plus, les romains sont assez bien modélisés, bref. En jugeant avec le recul des performances d'une VCS, on dira que c'est un rendu tout à fait honorable. Bon les rageux trouveront qu'il y a un gros paradoxe de l'axe Z mais bon, ça ne rend pas le jeu mauvais pour autant !

Niveau sons, on retrouve toujours quelques petits ''bips'' pour presque chacune de vos actions mais surprise numéro deux: Il y a de la musique ! Ce qui rend le jeu beaucoup plus agréable et surtout apprécié c'est bien l'apparition de Panoramix sous une petite musique. Très courte certes mais c'est de la musique, et les jeux VCS musicaux sont plutôt rares !



Niveau scénario, visiblement c'est une journée ordinaire dans le village des fous. Les romains pétrifiés pendant leurs patrouilles finissent écrasés sous quelques menhirs faits main.

Pour ce qui est de la durée de vie, on ne s'en lasse pas. C'est de l'arcade certes mais au moins, la meilleure réalisation du jeu le rend bien plus intéressant et nous pousse à jouer un peu plus longtemps.

Enfin pour ce qui est de la jouabilité, rien d'insurmontable en tous cas. Le truc marrant c'est que le jeu introduit un petit plus qui sera repris dans bon nombre de jeux: le Power-up. En effet, lorsque Panoramix passe et distribue sa potion magique, vous allez plus vite et vous pouvez taper plus fort. Le principe même de tout power-up qui se respecte. De plus, alors qu'il fallait deviner dans le premier jeux quels items étaient dangereux ou pas, ici tout est très intuitif. On sait que les gaulois adorent mettre une petite raclée aux romains de temps en temps, puis on devine rapidement à quoi servent les traits qui séparent les tracés des patrouilles romaines.

Pour conclure, on peut dire que les développeurs se sont vite rattrapés de leur première esquisse avec ce jeu. Ce n'est pas un chef d’œuvre mais il a le mérite d'être ... Bien. C'est un bon jeu.

À suivre.


Fiche Technique :
Nom : Obélix
Date de sortie en France : 1983
Éditeur : Atari
Développeur : Atari
Intérêt en ludothèque : 5/5
Intérêt en collection : 5/5
Côte : 15 à 25€ en loose
           30 à 50€ complet

Sources : 
- 101Hardcore_Gaming.net, article Astérix.
- Astérix.com, section le musée des jeux vidéos.

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