mardi 24 janvier 2017

L'Histoire d'Astérix en jeux vidéos - Episode 1

Rétrospective Astérix – 1983 à 2017

Le plus célèbre des héros de Bande Dessinée retracé dans sa filiale informatix !

Astérix est un personnage de Bande Dessinée française crée le 29 octobre 1959 par le dessinateur Albert Uderzo et le scénariste René Goscinny, tous deux travaillant alors pour le magazine ''Pilote''. Le succès n'a cessé de grandir depuis sa création puisque ses aventures aux quatre coins du globe sont réunies au nombre de 36 albums.
L'Astérixmania a frappé de telle sorte qu'il existe dorénavant des milliers de produits dérivés, films d'animation ou live, figurines, vaisselle, jeux de sociétés et j'en passe et des meilleurs. Mais le point qui va nous intéresser – comme vous l'aurez sans doutes deviné – sera surtout l'histoire vidéoludique du petit Gaulois.

Épisode 1: Astérix – Atari 2600 – 1983





Le premier véritable jeu vidéo mettant en scène nos irréductibles gaulois est sortit en 1983 sur la VCS d'Atari, plus connue sous nos latitudes comme Atari 2600. Difficile de faire plus simple dans tous les sens de la réalisation du jeu. L'écran titre affiche un dessin pixelisé du petit gaulois (que l'on retrouvait au début de chaque album dans les anciennes éditions), ainsi que le Hiscore.


Le jeu commence après avoir appuyé sur l'unique bouton de la manette et notre œil contemple d'un air assez interloqué le résultat... Visiblement, vous dirigez une tête rétrécie vaudou au milieu de différents couloirs dont le but serait d'après la notice de récupérer des cadeaux pour l'anniversaire d'Obélix qui approche à grands pas. Et quoi de mieux comme cadeaux que des chaudrons de potion magique auxquels il n'a pas droit, des casques fantômes qui volent tout seuls et des boucliers de templiers du XIIème siècle ? Le tout en évitant les ennemis mortels du jeu, les terribles lyres volantes d'Assurancetourix.


Vous disposez de trois vies pour récupérer le plus d'objets possibles, qui changent d'apparence et de valeur de points après un certain palier franchit. Par exemple, passé les 2.500 pts, les chaudrons du début du jeu valant 50pts se transforment en casques valant 100pts.


Passé un certain chiffre, lorsque les boucliers seront devenus des sangliers rôtis, vous pourrez passer à la seconde partie du jeu où vous dirigerez cette fois ci une tête d'Obélix qui commence à trouver le temps long et quand il s'ennuie, et bien il mange. Il se met donc à la recherche de nourriture dans toute cette seconde partie où les objets et les lyres se déplacent à une vitesse deux fois plus élevée.



Pour ce qui est des des graphismes, c'est très basique mais on peut tout de même distinguer les éléments de la BD. D'autant plus qu'il s'agit du véritable premier jeu titré Astérix, autant être indulgent.

Les sons ne sont pas mauvais mais le petit ''bip'' produit à chaque fois que vous ramassez un item va vite vous taper sur le système.

Pour ce qui est du scénario, les jeux pour Atari 2600 étant tous très vieux il est difficile de les retrouver complets et donc de mettre la main sur la notice. La meilleure chose à faire étant d'aller la chercher scannée sur un site spécialisé pour en connaître les détails. Pourrait-on donc considérer que le scénario est inexistant ? Les fans diront oui et le trouveront plus ou moins réussi selon leur niveau d'indulgence et les autres n'y songeront pas en particulier. Ce point ne sera donc pas pénalisé.

La durée de vie est plutôt bonne au vue du challenge que le jeu impose. Car je vous rappelle que la console disposait d'un bouton qui permettait de changer le niveau de difficulté.

Petite anecdote au passage. Le jeu étant très rapide et classé ''arcade'' fut élu challenge final du concours Atari 2600 de 1983. Grosse publicité pour le dernier album ayant du mal à passer, étant seulement réalisé par Uderzo (Goscinny étant décédé en 1977 pendant la réalisation d'Astérix chez les Belges).


Enfin pour ce qui est de la jouabilité, même s'il s'agissait de la première console grand public en France, cela n'excuse pas l'abominable joystick de la manette. L'unique bouton rouge ne sert à rien, et le jeu demande tellement de réflexes et de précision qu'il est impossible de passer le cap des 8.000pts avec ce genre de manette.

Petite astuce, Utilisez une manette de Mega Drive ou de Master System, ce sont les mêmes prises et votre précision en sera grandement augmentée.

Il est vrai que les amateurs trouveront que le seul point noir du jeu fût sa difficulté mais il est assez extraordinaire de voir qu'il a été développé par les programmeurs les plus fainéants connus à ce jour ! Pourquoi donc ? Car le jeu était déjà sortit un an plus tôt sous le nom de ''TAZ'', le héros de Warner Bros. L'interface y était identique, seuls les sprites y ont été modifiés.


En conclusion, que pouvons nous en tirer de cette première expérience ? Disons que ce n'est pas trop mal mais pas encore réussi. Comme dit le proverbe, _'' La première fois, c'est toujours décevant''. C'est là, l'appréciation finale de cette phase.

À suivre.


Fiche Technique :
Nom : Astérix
Date de sortie en France : 1983
Éditeur :  Atari
Développeur : Atari
Intérêt en ludothèque : 3/5
Intérêt en Collection : 5/5
Côte :  10 à 15€ en loose
            30 à 50€ complet

Sources : 
- L'atarien (magazine de jeu vidéo centré sur Atari des années 1980).
- 101Hardcore_Gaming.net, article Astérix.
- Astérix.com, section le musée des jeux vidéos.

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